LES LIVRES DE LA BIBLE

 

Introduction

La Bible ne formait pas, à l'origine, un seul livre, mais une petite série de livres et brochures, alors que son canon se constituait. La notion générale de la Bible en tant qu'unique livre est plutôt moderne, bien qu'elle ait été assemblée sous forme de codex (livre ou recueil) au second siècle après le Christ. Au quatrième siècle de l'ère chrétienne, la Bible était encore désignée en latin comme "Bibliotheca Divina", c'est-à-dire «La bibliothèque Divine».

«Bible» est tiré du mot grec biblia qui signifie rouleaux de papyrus, volumes ou livres, littéralement brochures. Les premiers chrétiens grecs appelaient les Ecritures Ta Biblia, c'est-à dire «Les Livres», signifiant par là "LES livres prééminents", "suprêmes".

La Bible est un recueil de 70 livres, composé de 43 livres rédigés en hébreu ou araméen (39 livres selon la classification traditionnelle qui compte 1 livre pour les Psaumes au lieu de 5 qui sont les suivants: 1er 1 à 41; 2ème 42 à 72; 3ème 73 à 90; 4ème 90 à 109; 5ème 107 à 150)  et 27 livres rédigés en grec commun (l’évangile selon Matthieu fut à l’origine, rédigé en hébreu puis traduit par l'évangéliste). Note complémentaire au sujet des 70 livres.

Les Bibles hébraïques et juives ne dénombrent que 24 livres du fait que «I et II Samuel», «I et II Rois», «I et II Chroniques», «Esdras et Néhémie», ainsi que les douze livres de ceux qu'on appelle «Petits Prophètes», ne sont respectivement comptés que pour un.

Les sept groupes de livres principaux et conformes aux Ecritures, sont:

1) la Loi;
2) les Prophètes;
3)
les Hagiographes(écrits sacrés comprenant les Psaumes);
4) les Évangiles;
5) les Actes des Apôtres;
6) les Épîtres;
7) l'Apocalypse.

La division de la Bible en chapitres et en versets (la King James Version comprend 1 189 chapitres et 31173 versets) n'a pas été faite par les rédacteurs; néanmoins, cette division effectuée des siècles plus tard s'est avérée très utile. Les Massorètes ont divisé les Ecritures hébraïques en versets; puis, en 1250 le Cardinal Hugues de Saint-Cher a divisé le texte en chapitres. Finalement, en 1555 fut publiée l'édition de la Vulgate latine par Robert Estienne; c'était la première Bible complète avec la numérotation actuelle des chapitres et des versets.

 

De Moïse à aujourd'hui

En 1513 av. n. è., Moïse commença à écrire le Pentateuque (ou La Loi, également appelée Thora), composé des 5 premiers livres. D’autres écrits sacrés vinrent s’ajouter aux Écritures inspirées jusqu’après 443 av. n. è., quand Nehémia et Malaki achevèrent leurs livres. Ensuite, plus rien ne fut consigné pendant presque 500 ans, jusqu’à ce que l’apôtre Matthieu écrive son récit historique. Quelque 60 ans plus tard, Jean, le dernier apôtre, rédigea son Évangile et trois lettres, achevant ainsi le canon de la Bible. En conséquence, la rédaction de la Bible s’est étalée sur quelque 1 610 années. Tous les co-écrivains (une quarantaine d'hommes) étaient hébreux. Ils étaient bergers, cultivateurs, rois, ou juges. Cf: Rm 3:2; 2 Sam 23:2; Act 1:16 Lc 1:70; 2 Pi 1:21; 1 Pi 1:10-11; 2 Tim 3:16-17.

Note : Les dates sont données selon la chronologie biblique (pour davantage d'informations revenir au sommaire).

Outre ceux qui ont été choisis par Dieu pour transmettre Sa Parole, un rôle non moins négligeable a été confié par Dieu à la prêtrise lévitique pour son rôle de préservation, d’enseignement et de recopie des écritures. Ainsi l’écriture n’a pas été confiée à quelques hommes seulement, mais à toute une tribu et par extension, à toute une nation. En Israël, chaque chef, ancien ou juge, avait son rôle à jouer pour veiller sur la préservation, l’application et le respect des écrits sacrés. Plus tard, chaque roi aura la responsabilité d’en faire une copie. Ce respect et cette soumission lui étaient rappelés lors de son investiture alors que le grand prêtre lui présentait le rouleau du témoignage.

La Thora était particulièrement consultée pour traiter tous les litiges qui se déroulaient à la porte de la ville. D’autre part la nation d’Israël célébrait trois fêtes importantes durant lesquelles le peuple pouvait être invité à écouter la lecture de la loi. Lors de la dédicace du temple, construit par Salomon, l’Arche de l’Alliance contenait encore les deux tablettes de la Loi, et Josias en l’an 642 (av. n.e) retrouva la Thora originale rédigée de la main de Moïse entre 1513 av. n.e et 1473 av. n.e. Les israélites, et plus tard les juifs, connaissaient bien la promesse faite par Dieu à Abraham, et ceux qui étaient fidèles conservaient avec soin les paroles des prophètes, alors que d’autres ont souhaité les anéantir (voir les paroles de Jésus, et l'épisode de Jérémie dans la citerne). Toutes ces raisons font que les livres étaient particulièrement soignés, puis réécrits régulièrement, pour les préserver.

L'histoire d'Israël fut marquée par la déportations de ses habitants, qui eut lieu en trois fois. Premièrement par les assyriens, puis deux fois par les Babyloniens. Mais la dernière déportation fut la plus marquée car Jérusalem (et ses environs) fut dépouillée de ses artisans et ouvriers. Il ne restait plus que quelques agriculteurs qui fuirent la région deux mois plus tard suite à une rébellion. C'était en octobre 607 av. n.e. Parmi ceux qui revinrent, soixante dix ans plus tard, certains parlaient l'araméen, si bien que les prêtres devaient parfois traduire. Avec le temps les Israélites se dispersèrent (diaspora), plus particulièrement sur le pourtour méditerranéen. La langue communément parlée par les juifs de la diaspora était le grec. Ptolémée Philadelphe (285-247 av. JC) aurait chargé environ 70 savants juifs d'effectuer la traduction des écritures (à Alexandrie, en Égypte) afin de traduire la Bible hébraïque en grec koïnè; les cinq premiers livres de Moïse furent rapidement traduits, mais la traduction complète ne fut achevée que vers 150 avant notre ère, et a été appelée Septante, du latin "soixante-dix", en référence au nombre approximatif de traducteurs impliqués.

À l’époque de Jésus, bien que l’hébreu soit encore en usage en Palestine, c’est surtout la koïnè qu’on y parle, comme dans le reste des vastes provinces de l’Empire romain. Les rédacteurs chrétiens de la Bible emploient donc cette forme courante du grec afin de toucher le plus grand nombre possible de gens des nations. En outre, ils citent librement la Septante et empruntent nombre de ses expressions.

Pleins d’ardeur, les premiers chrétiens copient à la main autant d’exemplaires qu’ils le peuvent. Ils sont également les premiers à abandonner l’utilisation des rouleaux au profit du codex, le livre à feuilles. Les livres de Jean, le dernier apôtre en vie, complètent le canon des Écritures grecques chrétiennes vers 98 de notre ère. On dispose aujourd’hui d’un fragment d’une copie de l’Évangile de Jean portant le nom de Papyrus Rylands 457 (P52) qui remonte à l’an 125 de notre ère environ.

Dès 150-170 de notre ère, Tatien, un disciple de Justin, produit le Diatessaron, un récit composite de la vie de Jésus compilé à partir des quatre Évangiles que nous possédons aujourd’hui. Cela prouve qu’il ne reconnaît comme authentiques que ces quatre Évangiles et que ceux-ci sont déjà répandus. Vers 170 est réalisé le plus ancien catalogue connu des livres du "Nouveau Testament". Appelé Canon de Muratori, il renferme la plupart des livres des Écritures grecques chrétiennes.

À mesure que se répandent les croyances chrétiennes, il devient nécessaire de traduire les Écritures grecques chrétiennes, ainsi que les Écritures hébraïques ; de nombreuses versions voient le jour dans des langues telles que l’arménien, le copte, le géorgien et le syriaque. Souvent, il faut inventer des alphabets à cette seule fin : ainsi, au IVe siècle, Ulfilas, un évêque de l’Église romaine, aurait créé un alphabet gothique afin de traduire la Bible. Mais il omet les livres des Rois par crainte qu’ils n’encouragent les tendances belliqueuses des Goths ; cela n’empêchera pas pour autant les Goths "christianisés" de saccager Rome en 410 !

Des bibles en latin et en slavon

Pendant ce temps, l’emploi du latin se généralise ; plusieurs versions en vieux latin sont produites, mais elles varient en style et en exactitude. Aussi, en 382, le pape Damase charge-t-il son secrétaire, Jérôme, de préparer une traduction latine de la Bible, qui fera autorité.

Jérôme commence par réviser les versions latines des Écritures grecques chrétiennes. Pour ce qui est des Écritures hébraïques, il tient à traduire directement à partir de l’hébreu originel. En 386, il se rend donc à Bethlehem pour étudier l’hébreu et demander l’assistance d’un rabbin, ce qui suscite une controverse considérable dans les milieux ecclésiastiques : certains, dont Augustin, contemporain de Jérôme, croient que la Septante était inspirée, et ils accusent Jérôme de "passer aux Juifs". Jérôme persévère et il achève son travail vers 400. En se rapprochant des langues et des documents originels et en les traduisant dans la langue vivante de l’époque, il est en avance de mille ans sur les méthodes modernes de traduction. Son œuvre, appelée la Vulgate, ou version commune, servira pendant des siècles.

Au sein de la chrétienté, beaucoup dans les pays de l’Est lisent encore directement la Septante et les Écritures grecques chrétiennes, jusqu’au moment où le vieux slavon, ancêtre des langues slaves, devient le principal dialecte parlé dans le nord-est de l’Europe. En 863, deux frères d’expression grecque, Cyrille et Méthode, se rendent en Moravie (aujourd’hui en République tchèque), où ils entreprennent de traduire la Bible en vieux slavon; pour cela, ils créent l’alphabet glagolitique, qui sera plus tard remplacé par l’alphabet cyrillique (du nom de Cyrille) et qui se déclinera dans des formes russe, ukrainienne, serbe et bulgare. Cette Bible en slavon restera en vigueur pendant des générations, jusqu’à ce que le temps et l’évolution des langues la rendent incompréhensible pour la plupart des gens.

La Bible hébraïque subsiste

Au cours de cette période, du VIe au Xe siècle, un groupe de Juifs, connus sous le nom de Massorètes, élaborent des méthodes de copie visant à préserver le texte de l’Écriture hébraïque. Ils vont jusqu’à compter les lignes et même chaque lettre, relevant la moindre variation dans les manuscrits, tout cela dans le but de conserver un texte authentique. Leurs efforts ne seront pas vains: ainsi, une comparaison entre les textes massorétiques modernes et les Rouleaux de la Mer Morte, écrits entre 250 avant notre ère et 50 de notre ère, ne révèle aucun changement doctrinal sur plus de 1 000 ans.

En Europe, le Moyen Âge devient synonyme d’âge des ténèbres. Le peuple ne lit plus, n’étudie plus ; les ecclésiastiques eux-mêmes ne sont plus capables de déchiffrer non seulement le latin de l’Église, mais aussi leur langue natale. C’est également l’époque où les juifs d’Europe sont rassemblés en ghettos. Si cet isolement a notamment pour effet de préserver le savoir hébraïque de la Bible, celui-ci, à cause des préjugés et de la méfiance, ne sort pas du ghetto. En Europe de l’Ouest, la connaissance du grec est également sur le déclin. La vénération que l’Église d’Occident porte à la Vulgate aggrave la situation ; la version latine de Jérôme est généralement considérée comme la seule ayant autorité, alors même que, vers la fin de l’époque massorétique, le latin devient une langue morte. Ainsi commence à croître un désir de connaître la Bible. La copie et la traduction de la Bible dans les langues du peuple se poursuivent. En Europe, des versions en différents dialectes circulent sous le manteau. Toutes sont écrites à la main ; la presse à caractères mobiles ne fera son apparition en Europe qu’au milieu du XVe siècle. Mais comme les exemplaires sont chers et en nombre limité, un simple citoyen peut s’estimer heureux de posséder ne serait-ce qu’une partie d’un livre de la Bible ou quelques pages. Certains apprennent par cœur des portions entières, parfois même toutes les Écritures grecques chrétiennes !

 


LES RÉDACTEURS INSPIRÉS DE LA BIBLE ET LEURS ÉCRITS (Ordre chronologique)

 

Ordre

Écrivains

Occupations

Date

Écrits

1 Moïse Érudit, berger, prophète, guide 1473 BCE Genèse ; Exode ; Lévitique ; Job ; Nombres ; Deutéronome ; Psaume 90 (et peut-être 91)
2 Josué Guide ~1450 BCE Josué
3 Samuel Lévite, prophète ~1080 BCE Juges ; Ruth ; une partie de Un Samuel
4,5 Gad et Nathan Prophètes ~1040 BCE Un Samuel ; Deux Samuel
6 David Roi, berger, musicien 1037 BCE La plupart des Psaumes
7 Fils de Qorah     Quelques Psaumes
8 Asaph Chanteur   Quelques Psaumes
9 Hémân Sage   Psaume 88
10 Éthân Sage   Psaume 89
11 Salomon Roi, bâtisseur,sage ~1000 BCE La plupart desProverbes ;Chant de Salomon ;Ecclésiaste ;Psaume 127
12 Agour     Proverbes 30
13 Lemouël Roi   Proverbes 31
14 Yona Prophèt ~ 844 BCE Yona
15 Yoël Prophète ~ 820 Yoël
16 Amos Gardien de troupeaux,prophète ~ 804 Amos
17 Hoshéa Prophète apr. 745 Hoshéa
18 Isaïe Prophète apr. 732 Isaïe
19 Mika Prophète av. 717 Mika
20 Tsephania Prince, prophète av. 648 Tsephania
21 Nahoum Prophète av. 632 Nahoum
22 Habaqouq Prophète ~ 628 Habaqouq
23 Obadia Prophète ~ 607 Obadia
24 Ézékiel Prêtre, prophète ~ 591 Ézékiel
25 Jérémie Prêtre, prophète 580 Un et Deux Rois; Jérémie ; Lamentations
26 Daniel Prince, chef,prophète ~ 536 Daniel
27 Haggaï Prophète 520 Haggaï
28 Zekaria Prophète 518 Zekaria
29 Mordekaï Premier ministre ~ 475 Esther
30 Ezra Prêtre, copiste,administrateur ~ 460 Un et Deux Chroniques ; Ezra
31 Nehémia Fonctionnaire de cour, gouverneur apr. 443 Nehémia
32 Malaki Prophète apr. 443 Malaki
33 Matthieu Collecteur d'impôts, apôtre ~ 41 Matthieu
34 Luc Médecin, missionnaire ~ 61 Luc ; Actes
35 Jacques(frère de Jésus) Surveillant av. 62 Jacques
36 Marc Missionnaire ~ 60-65 Marc
37 Pierre Pêcheur, apôtre ~ 64 Un et Deux Pierre
38 Paul Missionnaire, apôtre, fabricant de tentes ~ 65 Un et DeuxThessaloniciens; Galates ; Un et Deux Corinthiens ; Romains ; Éphésiens ; Philippiens ; Colossiens ; Philémon ;Hébreux ; Un et Deux Timothée ; Tite
39 Jude (frère de Jésus) Disciple ~ 65 Jude
40 Jean Pêcheur, apôtre ~ 98 Révélation ; Jean ;Un, Deux et Trois Jean

 


 

Les Hagiographes

La troisième section était appelée les Écrits sacrés (Hagiographes ou, en hébreu, Kethouvim) et commençait avec:

  • Psaumes, Proverbes et Job ;

ensuite venaient les " Cinq Megilloth " ou cinq rouleaux, soit:

  • Chant de Salomon, Ruth, Lamentations, Ecclésiaste et Esther,

suivis de :

  • Daniel, Ezra-Nehémia (ensemble) et Chroniques (Un et Deux en un seul livre).

Le livre de Ruth était parfois annexé aux Juges, et les Lamentations à Jérémie, ce qui donnait 22 livres, total correspondant au nombre de lettres de l’alphabet hébreu ; toutefois, tel n’est pas l’ordre habituel dans les bibles hébraïques aujourd’hui. Pour plus de détails voir canon


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PARALLELE ENTRE L'ANCIEN ET LE NOUVEAU TESTAMENT :
ANCIEN

TESTAMENT :
      NOUVEAU      

      TESTAMENT :      
Moïse
Pentateuque :
livres fondateurs du peuple Juif.

 
Evangiles :
livres fondateurs du christianisme.
David
Livres historiques :
histoire du peuple juif.

 
la Pentecôte
Actes des Apôtres :
histoire de l'Eglise primitive.

 
Livres sapientiaux :
écrits de sagesse, proverbes, doctrine.
St Paul
Epîtres :
exposé de la doctrine chrétienne.
Livres prophétiques :
interprétation inspirée des événements touchant ou allant toucher Israël.
Jésus, l'Agneau immolé digne d'ouvrir le livre
Apocalypse :
prophéties et révélations sur les derniers temps.

 

Résumé des différents livres bibliques :




1) Remarque préalable :

Il va sans dire que les résumés ci-dessous ne font que faire ressortir l'idée principale de chacun des livres bibliques, ils sont bien loin de fournir un résumé exhaustif ; en conséquence, si l'on veut appréhender toute la richesse d'un livre biblique, il faut le lire dans son intégralité.
En fait, le thème qui est mentionné pour chaque livre n'est pas le thème unique du livre, il est celui qui le rend distinctif des autres livres de la Bible ; en quelque sorte, ce thème donne à un livre biblique sa marque propre.

 


2) Résumés des livres de l'Ancien Testament :

 
Moïse PENTATEUQUE :

  • La Genèse : le plan de Dieu pour le salut se fait jour.
  • L'Exode : Israël libéré de l'esclavage.
  • Le Lévitique : directives pour l'adoration.
  • Les Nombres : la traversée du désert des Hébreux.
  • Le Deutéronome : le peuple de Dieu mis devant un choix: la vie ou la mort, Dieu ou les idoles.
              David   LIVRES HISTORIQUES :

  • Josué : début de la conquête de la Terre Promise.
  • Les Juges : des échecs dans la conquête.
  • Ruth : une belle fille aimante et fidèle.
  • 1 Samuel : Israël devient un royaume.
  • 2 Samuel : David, un roi pas comme les autres.
  • 1 Rois : Salomon, le Temple, le schisme: naissance du Royaume du Nord et de celui de Juda.
  • 2 Rois : le royaume divisé, l'intervention des Prophètes.
  • 1 Chroniques : la fidélité de Dieu pour son peuple.
  • 2 Chroniques : chute d'Israël en tant que nation.
  • Esdras : le retour de l'exil et le renouveau.
  • Néhémie : la reconstruction de Jérusalem.
  • Tobie : Dieu vient à notre secours, même dans les aspects les plus personnels de notre vie.
  • Judith : une femme par sa ferveur renverse le cours des événements en faveur des Juifs.
  • Esther : le courage d'une femme sauve les Juifs de l'exil.
  • 1 Maccabées : le combat acharné des Juifs contre les occupants Syriens.
  • 2 Maccabées : idem + l'idée que Dieu maître de la destinée des nations agit à travers Israël.
          LIVRES SAPIENTIAUX :

          LIVRES PROPHETIQUES :

  • Isaïe : prophète de l'espérance.
  • Jérémie : prophète de la tragédie.
  • Les Lamentations : poèmes sur la souffrance.
  • Baruch : la foi en Dieu: source de réconfort et de joie au milieu des vicissitudes de la vie.
  • Ezéchiel : prophétie sur la gloire de Dieu.
  • Daniel : prophétie sur la confiance en Dieu.
  • Osée : prophétie sur l'amour.
  • Joël : prophétie sur la fin des temps.
  • Amos : prophétie sur la justice.
  • Abdias : prophétie sur le jugement dernier.
  • Jonas : récit et prophétie à propos de la repentance.
  • Michée : prophétie sur le rétablissement de la justice et du bonheur.
  • Nahum : prophétie sur la rétribution (= la récompense divine).
  • Habaquq : prophétie sur le doute et la foi.
  • Sophonie : prophétie sur le Jugement.
  • Aggée : prophétie sur la consécration du Temple: symbole de notre consécration à Dieu.
  • Zacharie : prophétie sur le rétablissement d'Israël.
  • Malachie : prophétie sur l'attente du salut en Israël.

3) Résumés des livres du Nouveau Testament :

 

      LES EVANGILES :

  • St Matthieu : Jésus, le Messie promis.
  • St Marc : Jésus, le serviteur de Dieu et des hommes.
  • St Luc : Jésus, le vrai homme.
  • St Jean : Jésus, le vrai Dieu.
                  la Pentecôte  LES ACTES DES APÔTRES :

St Paul  LES EPÎTRES :

    Jésus, l'Agneau immolé digne d'ouvrir le livre  L'APOCALYPSE :

  • Apocalypse : le triomphe final de Dieu sur le mal.

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Les Livres de la Bible

 


La Bible est plus qu'un livre : C'est une véritable bibliothèque écrite au cours de bien des siècles par nombre d'écrivains en diverses langues. Et cependant cet ensemble forme un tout. Dans tous ces livres il est question de l'action de Dieu. Ce qu'Il  a fait pour le monde, pour l'humanité et, en particulier pour son peuple d'Israël : Voila la principale ligne qui court à travers les deux grandes parties de la Bible : L'Ancien et le Nouveau Testament.
La Bible n'est pas un livre comme les autres, elle est la voix de Dieu. Une quarantaine de prophètes y ont travaillés successivement au cours d'une durée de 1600 ans et ils savaient qu'ils étaient inspirés par l'Esprit de Dieu. La Bible fournit par elle-même la preuve de son origine divine, puisqu'elle a la vertu de donner une vie nouvelle à ceux qui acceptent le Sauveur qu'Elle propose. Autre signe exceptionnel, ce livre est à la fois le plus ancien, et le plus répandu dans ce monde.

LA GENESE (Les origines)
La Genèse est le livre du commencement . Le ciel et la terre sont créé par Dieu, ainsi que l'homme appelé à dominer sur toutes les créatures et à servir son créateur (1-2). Mais l'homme désobéit aux ordres de Dieu et il est chassé du Paradis (3). Suivent alors le meurtre d'Abel (4), le déluge (6-10), la tour de Babel (11); sombres pages sur lesquels pourtant brille constamment la lumière de l'amour de Dieu prêt au nouveau commencement (3:15, 9). Dieu se mêle définitivement à l'histoire en appelant Abraham (12). Avec celui-ci commence l'épopée du peuple de Dieu : Israël. C'est à lui que Dieu promet  qu'il le bénira et qu'il sera en bénédiction pour tous ses descendants .
Dans l'obéissance, le «père des croyants» s'avance sur la route que Dieu lui a désignée. Abraham, Isaac et Jacob avec ses 12 fils prennent leur place dans l'accomplissement du plan divin de salut (12 et 36). Les derniers chapitres (37 à 50) sont consacrés à l'histoire de Joseph dont Dieu s'est servi pour sauver son peuple  de la famine et par qui il lui ouvre la porte de l'Égypte.

L'EXODE (La sortie)
L'Égypte, où le peuple a trouvé la délivrance de la famine, deviendra plus tard le pays de l'oppression, la «maison de servitude» (1-2). Dais dieu appelle Moïse pour sauver son peuple de l'esclavage et le conduire vers la terre promise (3-4). Avec son frère Aaron, il entreprend une difficile négociation avec le Pharaon (seigneur) qui laisse enfin sortir le peuple après avoir subi de nombreuses plaies (5-12). Nous lisons aussi dans ces pages l'institutions de la fête israélite de la libération (la Pâque). Pendant la traversée du désert se manifeste souvent le manque de foi et la révolte d'Israël, en même temps que la fidélité de Dieu devant qui Moïse se tient en intercesseur.
En plus du récit de la fuite hors d'Égypte, le livre de l'Exode nous raconte les hauts faits de l'Éternel, le don de la Loi et la conclusion de l'Alliance du Sinaï (20-24). La mauvaise volonté du peuple, refusant de se laisser conduire par Dieu, se manifeste de façon évidente dans l'adoration du veau d'or (32-34). Les chapitres 25 à 40 contiennent des textes de lois et des ordonnances concernant la vie sociale et le culte ; ils décrivent la construction du Tabernacle qui tient lieu de sanctuaire au peuple  d'Israël pendant la traversée du désert.

LE LEVITIQUE:
Ce livre tire son nom des Lévites à qui étaient confiés l'enseignement  de la Loi et le service du Tabernacle  et du Temple. Il donne un ensemble de règlements sur les offrandes et la manière de les présenter (1-7), sur les prêtres et leurs obligations (8-10, 21,22). Les chapitres 11 et 15 contiennent des ordonnances sur les choses pures et impures. Le chapitre 16 décrit la célébration du jour du grand pardon. Le livre comprend en outre, les règles sur la nourriture (17), sur les relations entre hommes et femmes (18) et sur les rapports humains en général (19, 20, 25, 27). On y trouve le commandement sur l'amour du prochain (19:17-18).
La célébration des fêtes Israélites est décrite dans les chapitres 23 à 25. De nombreux textes de l'Ancien et du Nouveau testament sont difficiles à comprendre si l'on ignore les pratiques religieuses de l'ancien Israël telles quelles sont consignées dans ce livre.

NOMBRES:
Le livre des Nombres est le quatrième des cinq livres de Moïse, qui constitue le Pentateuque, appelés aussi « la Torah » ou  « La Loi. » Ce livre tire son nom du dénombrement des guerriers et des Lévites (tribu sacerdotale), chapitre 1 à 4. Le chapitre 26 donne aussi une liste analogue. D'autre part, on y trouve des ordonnances concernant la vie sociale et le culte (3-8, 15, 18 et 29, 27-30) alternant avec des récits sur le voyage vers la terre promise : les cailles (11), les 12 espions (13-14), le révolte de Koré, Dathan et Abiram (16), le bâton fleuri d'Aaron (17), le péché de Moïse (20),  le serpent d'airain (21), l'histoire de Balaam (22 et 24), etc…
La révolte du peuple contre ses chefs et contre Dieu n'est pas passé sous silence. Le plus extraordinaire est que, dans tout ce livre, il est indiqué que « l'Éternel parla à Moïse », ce qui montre que Dieu reste fidèle à son peuple et à son plan, malgré ses fautes, et qu'Il garde sa confiance à Moïse (20).

DEUTERONOME:
(Répétition de la loi): Répétition et nouveaux développement s de la Loi ancienne se lisent spécialement dans les chapitres 12 à 26. Moïse rappelle d'abord l'histoire du passé et adresse un certains nombre d'exhortations à observer la Loi après l'arrivée dans la terre promise, les chapitres 27 à 34 concernent le renouvellement de l'Alliance et décrivent, pour finir, les derniers moments de Moïse : son cantique (32), sa bénédiction (33), sa mort (34).
Au chapitre 6:4-6, nous trouvons le grand commandement :« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force ».


JOSUE:
Ce livre porte le nom du successeur de Moïse et raconte comment Josué a conduit les Israélites lors de l'entrée en Canaan et de la conquête du pays (1 à 12). Les Chapitres 13 à 32 raconte la division du pays entre les tribus. Suit un discours de Josué qui s'achève sur un renouvellement de l'Alliance avec l'Éternel (23-24). Le dernier chapitre se termine sur la mort de Josué dont le nom signifie . «Le Seigneur délivre». Le nom de Jésus à le même sens.

LES JUGES:
Ce livre donne lui^même une idée de son contenue au chapitre 2:11-16. C'est une histoire qui se répète plusieurs fois dans les premiers temps de l'occupation de la terre promise : rébellion contre Dieu par l'adoration des Baals (idoles) des Cananéens et violations des commandements de l'Éternel. Conséquences : punition divine par l'asservissement à un autre peuple ; puis repentir d'Israël et retour vers Dieu à l'heure de la détresse. Alors Dieu lui donne un juge, un chef par lequel Il libère le peuple. « Mais ils n'écoutèrent même pas  leurs jugent » 2:7. Et l'histoire recommence de la même façon : révolte, punition, repentir, retour à Dieu, sauvetage. Des 12 juges citons seulement Déborah (4 -5), Gédéon (6-8), et Samson (13-16).

RUTH:
Ce livre très court  raconte comment une femme Moabite, Ruth, prend place dans la lignée des ancêtres de David (4:18-20) et de Jésus (Matthieu 1:5). L'histoire est difficile à comprendre si l'on ne sais pas que, selon la Loi Israélite, le plus proche parent d'un homme sans enfant a le devoir d'épouser la veuve pour assurer sa descendance (Deutéronome 25:5-10). Ce «droit de rachat», Boaz le revendique (2:20, 3:9, 4).

1 et 2 SAMUEL:
Le dernier juge est Samuel dont la naissance, la vocation et la lutte contre les Philistins sont racontées dans 1 Samuel 1 à 7. A la fin de sa vie, le peuple, enfin installé dans son pays, demande un roi (8). Le vaillant Saül est oint comme roi par Samuel. Il remporte de grandes victoires ; pourtant il ne semble pas avoir été un bon roi car il n'obéit pas à Dieu et ne se laisse pas diriger par lui. Sa triste fin est raconté dans 1 Samuel 30. Entre temps sur l'ordre de Dieu, Samuel désigne comme successeur de Saül le plus jeune fils d'Isaï, David, l'homme selon le cœur de Dieu, qui ne compte pas sur sa propre force (17) et, qui par respect de l'oint de Dieu refuse de prendre le trône  par la force (24 e 26). Après la mort de Saül il devient roi ; il règne d'abord sur Juda et, plus tard sur tout Israël (2 Samuel 1--7).
Ce règne est raconté dans le deuxième livre de Samuel. David fit d'Israël un royaume puissant  et glorieux. Au contraire de Saül, il fut un souverain qui se laissa conduire par Dieu et, lorsqu'il commit des fautes, il s'humilia devant lui. (2 Samuel 1 et 12, Psaume 51, 2 Samuel 22-23, 1 à 7, 24, 1 à 18).

1 ET 2 ROIS:
Ces 2 livres forment un tout. Lorsque David devient vieux, Salomons, fils qu'il eut de Bath-Schéba 1 Rois1 lui succède. La sagesse et la gloire de celui-ci sont décrites aux chapitres 2 et 4. Il réalise le projet de son père de bâtir un temple sur la montagne de Sion 5 à 8. Grandes furent ses richesses, sa
puissance et aussi… son idolâtrie ! 9 à 11. La conséquence fut le schisme du royaume en deux parties: Juda (tribus autour de Jérusalem et Israël (les dix autres tribus) 1 Roi s 12. Les 2 livres nous racontent l'histoire des 2 royaumes jusqu'à leur destruction, et l'exil d'Israël en Assyrie en 722 avant Jésus-Christ (2 rois 17), puis de Juda en Babylonie en 586 avant J-C. (2 Rois 25).
La plupart des rois qui ont gouverné les 2 royaumes «firent ce qui est mal aux yeux de l'Éternel». Comme un refrain, ces mots reviennent sans cesse. Contre l'idolâtrie et la désobéissance du souverain et du peuple se sont dressés des prophètes comme Elie et Elisée (1 Rois 17 à 2 Rois 13). Quelques rois seulement ont lutté pour purifier le culte et les mœurs, comme Josias en Juda (2 Rois 22 et 23). Mais ces chapitres apportent  à peine quelques clartés  dans ces sombres années de décadence et d'asservissement  des 2 royaumes.


1 ET 2 CHRONIQUES:
Ces deux livres forment aussi un tout. 1 Chronique commence par un court résumé du contenu de l'Ancien testament jusqu'à 1 Samuel 30, principalement sous forme de listes généalogiques (1 à 9). Ensuite en commençant par la mort de Saül, il raconte en détails les histoires de David (10 à 29), Salomons (2 Chroniques 1 à 9) et celle de Juda et d'Israël (10 à 36) qui sont aussi narrées dans 1 Samuel 30, jusqu'à la fin des 2 royaumes.
Dans les Chroniques toute l'attention est centrée sur Juda et il n'est qu'incidemment question d'Israël. De plus l'auteur manifeste un grand intérêt pour le Temple, la prêtrise et le culte. 2 Chroniques  s'achève avec l'édit de Cyrus, roi des Perses, autorisant la construction du temple et le retour des juifs dans leur pays.

ESDRAS:
Ce livre est la conclusion de 2 Chroniques, Esdras 1 à 6 décrit le retour de l'exil et la construction du Temple (538-516 av. J.C.). Les chapitres 7 à 9 sont consacrés à Esdras, le prêtre-scribe, qui, aux environs de 450 av. J.C, revient d'exil en Canaan, remet de l'ordre dans le service du Temple et lutte contre l'envahissement des coutumes païennes. Ce fut  aussi la raison des mesures sévères prises contre les mariages mixtes.

NEHEMIE:
Néhémie, échanson du roi Artaxerxès 1er, 465-425 av. J.C, à Suze, reçoit la permission de rebâtir Jérusalem, et le titre de gouverneur de Juda. Il mène à bien cette tâche malgré une grande opposition (1 à 6). Il prend des mesures pour secourir les pauvres (5) et pour assurer  la sécurité de la cité (7); il ramène le peuple à l'obéissance de la loi qu'Esdras  lit en public (8 à 13).

ESTHER:
Emouvant récit  à propos d'un «pogrom», d'une persécution des juifs sous le roi Assuérus (Xerxès--485- 465 av. J.C). Haman apparaît comme le prototype de tous les antisémites: Esther, devenue reine, délivre ses compagnons à l'heure du péril. Le nom de l'Éternel ne paraît pas dans tout ce livre, et pourtant l'auteur veut nous faire sentir comment Dieu, à la plus grande angoisse, fait succéder la paix et la joie. Cette histoire de libération est à l'origine de la joyeuse fête juive de Purim. (9:18-32)

JOB:
Le début du livre (1 et 2) raconte l'histoire de Job, un riche propriétaire terrien. Pour éprouver sa foi, tous ses biens et sa santé lui sont enlevés, mais il reste fidèle à Dieu . Trois amis viennent le consoler dans sa misère . Alors se déroule un dialogue passionné et approfondi sur le problème de la souffrance : celle-ci frappant un homme pieux, est-elle compatible avec la justice de Dieu  ?  (3:31). Un quatrième ami, Elihu, met en avant le rôle d'éducateur de la souffrance (32 à 37). Mais le dernier mot appartient à Dieu. Aux questions de Job, il répond par une série d'autres questions qui réduisent le pauvre homme au silence et l'obligent à s'en remettre à son Dieu. (38 à 42:6). On nous raconte enfin comment Job recouvre propriété et bonheur. (42:7-17).

LES PSAUMES:
Ce recueil de 150 psaumes (cantiques chantés avec accompagnement d'instruments à cordes) est le livre des chants utilisés après l'exil dans les cultes du Temple juif. C'est un ensemble riche et varié de cantiques et de prières. La plus grande partie des versets est consacrée à la louange et à la gloire de Dieu (29, 33, 96, 98, 100, 11, 138, 146, 150); à sa majesté manifestée dans sa création (8, 19, 104); à la loi qu'il a donnée (1, 19, 119); aux moissons (67); à son omniscience (139); à sa grâce et à sa miséricorde (103); à tout ce qu'il a fait et qu'il continue de faire dans l'histoire d'Israël et du monde (68, 78, 105, 106, 114, 136).  C'est à lui que s'adressent les hommes à l'heure de l'épreuve (22, 31, 42, 43);  57, 86, 130, 137), dans la maladie et les dangers mortels (6, 38, 69, 88), dans la persécution et sous l'oppression (17, 44), dans l'exil (137).
C'est devant la face du Dieu saint qu'ils s'agenouillent en confessant leurs fautes  (6, 32, 38, 51, 130,143).  L'ardent désir de l'intervention de Dieu s'exhale dans les psaumes 42 et 43, 63; l'attente de la venue du Messie  au Psaume 2. L'appel à la justice et à la fidélité de Dieu qui monte à l'heure du péril est saisissant (7, 89, 90);  et grande aussi la foi confessée dans ces chants (23, 27, 46, 62, 91),  et la reconnaissance pour la délivrance accordée par Dieu (107, 116, 118).  Le roi y tient aussi une grande place. C'est avec le roi qu'on rend grâces (18), et c'est pour lui que l'on prie (20, 72).

LES PROVERBES:
Un recueil de proverbes et d'exhortations, précédé par des chapitres où la sagesse est louée et où ses paroles sont souvent intercalées (1 à 9). Les chapitres sont presqu'entièrement composés de courtes sentences. Le lecteur est sérieusement mis en garde contre la folie (contraire de la sagesse), la paresse, l'adultère et l'ivrognerie. Une vie sobre et raisonnable est conseillée. Comme source de cette sagesse : la crainte de l'Eternel. (9:10). Le dernier chapitre est consacré à l'éloge de la bonne maîtresse de maison.   C'est un livre rempli d'expérience  et de la connaissance du cœur humain.

L'ECCLESIASTE:
Au chapitre 12 : 11 et 12, ce livre indique que l'auteur fut un sage qui a enseigné la science au peuple, examiné et sondé bien des choses et rédigé nombre de sentences. Il s'est efforcé de trouver des mots agréables pour ce qu'il a écrit avec droiture. Honnêtement il exprime ses doutes sur le sens de la vie : tout est vanité (futile, périssable, inutile). Il va fort loin dans ses considérations pessimistes et se trouve d'accord avec beaucoup de Gens qui ne peuvent comprendre la signification de l'histoire ; mais la foi en Dieu ne l'abandonne pas (2:24-26, 3:10-15), et la fin de tout est cependant «Crains Dieu et garde ses commandements.» (12:15)

CANTIQUE DES CANTIQUES:
Ce sont des poèmes de noces où l'époux et l'épouse chantent leur amour. L'amour terrestre entre un homme et une femme est un grand don de Dieu qui est ici exalté.

 
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